Journée internationale des droits des femmes

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

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À l’occasion de l’Année internationale de la femme en 1975, les Nations unies ont commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. Le 16 décembre 1977, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 32/142 proclamant la Journée des Nations unies pour le droit de la femme et la paix internationale, reconnaissant le rôle important de la femme dans les efforts de paix et dans le développement.

Une journée d’action

Le 8 mars est à la fois une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Des actions pour promouvoir l’égalité en France

Le Président E. Macron a déclaré l’Égalité entre les femmes et les hommes « grande cause du quinquennat ». Dans son discours du 4 janvier 2018 il a notamment rappelé, qu’en France, payer une femme moins qu’un homme à poste égal est interdit depuis de nombreuses années. Les salariés du secteur public sont également concernés.

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français a obtenu le label d’État « Égalité professionnelle » délivré par l’Agence française de normalisation, qui vise à promouvoir l’égalité et la mixité professionnelle.

Le Gouvernement a mis en place un secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

La Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, Mme Marlène Schiappa, est chargée de promouvoir les mesures destinées à faire disparaître toute discrimination liée au sexe et à accroître les garanties d’égalité dans les domaines politique, économique, professionnel, éducatif, social, sanitaire et culturel.

Par ailleurs, le 4 octobre, Édouard Philippe, Premier ministre et Marlène Schiappa, secrétaire d’État en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, ont lancé le Tour de France de l’Égalité. Il se conclura le 8 mars 2018, journée internationale des droits des femmes. Les priorités thématiques annuelles de la grande cause nationale du quinquennat, l’égalité entre les femmes et les hommes, seront alors définies.

3ème stratégie internationale de la France pour l’égalité entre les femmes et les hommes

« La troisième stratégie internationale de la France pour l’égalité entre les femmes et les hommes (2018-2022) a pour objectif principal d’intégrer l’égalité entre les femmes et les hommes et la prise en compte du genre de façon transversale et systématique au cœur de l’action extérieure de la France. En conformité avec l’Agenda 2030 et ses 17 objectifs de développement durable, cette stratégie met spécifiquement l’accent sur :

  • l’éducation des filles ;
  • la garantie des droits sexuels et reproductifs pour les femmes et les filles ;
  • l’autonomisation économique des femmes comme vecteur principal de progrès et de développement, notamment l’appui aux femmes, actrices de la transition écologique ;
  • le libre et égal accès des femmes et des filles aux droits et à la justice, et la protection contre toutes les formes de violence ;
  • le renforcement de la voix et la participation effective des femmes et des filles dans la vie publique et la promotion de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité des Nations Unies. »

La lutte contre les violences faites aux femmes

Emmanuel Macron a proclamé, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes le 25 novembre dernier, une série de mesures pour lutter contre les violences et le harcèlement sexuels.
Dans le cadre de cette lutte contre les violences faites aux femmes, des plans interministériels ont été élaborés. Le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre les violences (2017-2019) traduit l’engagement sans relâche de la France pour permettre aux femmes victimes de violences d’accéder à leur droit, d’être protégées et accompagnées, et ce, afin de sortir des violences et de se reconstruire.

Marlène Schiappa a annoncé en février 2018 qu’un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles sera présenté en Conseil des ministres fin mars. Le texte vise notamment à pénaliser le harcèlement de rue et établir un âge minimal de consentement à un acte sexuel. Il pourrait instaurer, entre autres, une amende pour outrage sexiste, allant de « 90 à 750 euros ». Un stage de sensibilisation à l’égalité femmes-hommes, « à la charge du harceleur qui aura été verbalisé en flagrant délit », pourrait également être mis en place « pour prévenir la récidive ».

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Dernière modification : 23/03/2020

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