Une aide française versée à l’ONUDI pour le remplacement de refroidisseurs dans six pays africains

M. Martin, M. Yumkella et Mme Mangin (source : ONUDI) - JPEGLa Convention de financement entre l’ONUDI et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) pour le Projet africain de remplacement de refroidisseurs, a été signée à Vienne le 28 juillet 2009 par le Directeur général de l’ONUDI, M. Kandeh K. Yumkella et le Secrétaire général du FFEM, M. Marc-Antoine Martin, en présence de Madame l’Ambassadrice Florence Mangin.

Ce Projet, promu par la France, l’Allemagne, le Japon et l’ONUDI a été approuvé par le Comité exécutif du Fonds Multilatéral du Protocole de Montréal en avril 2006. Il prévoit de remplacer les refroidisseurs utilisant les chloro-fluoro-carbures (CFC) afin d’éliminer l’utilisation de substances appauvrissant la couche d’ozone et de réduire la consommation de combustibles fossiles grâce à une plus grande efficacité énergétique.

Les Etats africains concernés sont le Cameroun, l’Egypte, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal et le Soudan. Des études dans ces pays ont identifié 340 refroidisseurs qui utilisent des CFC comme réfrigérants. Plus de 85% de ces refroidisseurs se trouvent en Egypte et au Nigeria.

Les CFC sont des substances qui détruisent la couche d’ozone et présentent un risque élevé en ce qui concerne le réchauffement climatique. Le remplacement de refroidisseurs au CFC peu efficients sur le plan énergétique est une opération positive sur le plan environnemental mais aussi financier. Sur le plan électrique, le remplacement par des refroidisseurs plus efficaces peut réduire substantiellement la consommation électrique et le pic de la demande en électricité. Ce remplacement a pour résultat la réduction des émissions de gaz à effets de serre ainsi que l’élimination du fluide frigorigène CFC. Ce projet a un double impact environnemental, en contribuant à protéger la couche d’ozone et en luttant contre le changement climatique.

L’accord de financement prévoit une subvention mise à la disposition de l’ONUDI d’un montant de 750.000 euros. Avec également 440 000 euros de contributions bilatérales, la France est de loin le principal bailleur de ce projet (dont le coût total est estimé à 5,33 millions d’euros).
Le projet inclut le transfert de technologies vertes, la création d’un mécanisme de financement, la gestion des stocks de CFC et des efforts pour sensibiliser les opérateurs et les utilisateurs de ce type d’équipements, ainsi que les gouvernements des pays impliqués.

M. Yumkella a déclaré que cet accord « aidera à la mise en œuvre d’une stratégie novatrice et commercialement viable pour remplacer les refroidisseurs à base de CFC dans six pays africains ».

Pour sa part, M. Martin a qualifié le projet d’exemplaire « par les partenariats qu’il promeut et par la coopération entre un bailleur multilatéral, via l’ONUDI, des bailleurs bilatéraux – France, Allemagne, Japon - et des banques commerciales » et a souligné à cet égard « l’originalité du mécanisme financier qui permettra au secteur privé de prendre le relais des financements publics ».

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Allocution du Secrétaire général du FFEM
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L’Ambassadrice a, quant à elle, souligné que ce projet « illustre la volonté de faire en sorte que des pays en développement puissent participer à la protection de l’environnement par une modernisation de leurs équipements » et « met en valeur la nécessaire synergie entre la mise en œuvre du Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, et du Protocole de Kyoto, concernant en particulier l’efficacité énergétique ».

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Allocution de l’Ambassadrice
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Dernière modification : 24/07/2014

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