Cinquième séminaire sur la gestion et l’évaluation des infrastructures nucléaires nationales

C’est dans le contexte international actuel de renaissance de l’énergie nucléaire (de plus en plus acceptée comme source propre et stable d’énergie pour répondre au double enjeu de la croissance de la demande énergétique et de la lutte contre le changement climatique), que s’est tenu du 8 au 11 février, à l’AIEA, le cinquième séminaire sur la gestion et l’évaluation des infrastructures nucléaires nationales, mises en place par les pays primo-accédants ayant décidé de lancer un programme électronucléaire. Coordonné par le groupe Integrated Nuclear Infrastructure Group (INIG) du Département de l’énergie nucléaire de l’Agence, ce séminaire a réuni quelques 120 participants d’horizons divers (autorités de régulation, organismes de support technique, ministères, chercheurs, industriels) de 55 Etats-Membres. Cet atelier a couvert de nombreux points des Milestones (un document guide qui jalonne le développement des programmes électronucléaires, comme le choix des sites, l’établissement d’un cadre juridique, d’une autorité de régulation et de compétences nucléaires), soit lors de sessions plénières au travers de discussions de panelistes ou d’exposés d’experts de l’AIEA et d’Etats-Membres qui ont pu faire état de leurs expériences nationales, soit au travers de groupes de travail, lors de sessions parallèles.

Profitant de la participation d’experts français à ce séminaire INIG, la Mission Permanente a organisé, jeudi 10 février, en partenariat avec le groupe transverse autrichien de la SFEN, une conférence/débat sur le thème des activités d’assistance apportées par la France aux pays primo-accédants au nucléaire, en écho à la déclaration du Président de la République, lors de la Conférence internationale de Paris sur l´accès au Nucléaire Civil, en mars 2010. Messieurs Marc Ponchet de l’AFNI, Jean-Pierre Barbeau d’AREVA, Franck Ladegaillerie de n3A (toute nouvelle co-entreprise entre Assystem et Atkins) et Philippe Persillon de Total ont ainsi illustré les activités de leurs sociétés devant un auditoire d’agents Français de l’AIEA, de membres de la SFEN-GTA ou de représentants francophones de Missions Permanentes viennoises.

Dernière modification : 24/07/2014

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